13 févr. 2009

L'art de créer un malaise

Une des filles de la bande se plaint que son chum ne fout jamais rien, ne cuisine à peut près rien d’autre que des grill-cheese et qu’il pousse la honte à avoir du mal à ramasser ses bas qui traînent en boules.

Aussitôt qu’on se retrouve en amis, ça devient un discours banal. Il doit bien y en avoir des gars à qui ont ne reproche rien, mais d’eux ont en entend rarement parlé!

C’est un des gars du groupe qui est intervenu le premier. Il disait à peu près ceci :

J’comprends pas qui puisse avoir des gars pour aimer être traité en enfant ou en handicapé ! Si tu vis à deux, tu te ramasses à deux ! Moi ma femme est a maison avec le p’tit. Je suis super content qu’elle s’occupe de lui à temps plein. Mais je ne m’attends pas qu’elle lave mes bobettes. Par contre, si elle le fait, c’est certain que c’est moi qui va plier la brassée de linge.

Dans le groupe, cela a causé un certain trouble ! Imaginez des faces qui essayent désespérément de ne refléter aucune expression, alors que le malaise est comme une grosse ombre qui vient estomper la bonne humeur (et légerté)ambiante...

Un ange est passé avant quelqu’un change radicalement de sujet. Mais le mal est fait.

J’en connais qui dorénavant, se feront allègrement traiter d’handicapés !

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